Le tour de l’Italie en polars: ah, le sud!

Mis en avant

BARI?

Celui qui ne dormait pas, de Alessio Viola.

Témoin involontaire, de Gianrico Carofiglio. Son héros, avocat, est un personnage particulièrement attachant.

Et la suite, Les yeux fermés.

NAPLES?

Toute la série de Maurizio de Giovanni. « Sacrée bonne idée de choisir Naples comme décor de polar, ne dit-on pas voir Naples et mourir ? Maurizio De Giovanni en choisissant sa ville natale et la montée du fascisme pour toile de fond, réussit à renouveler la série noire. Un commissaire torturé, un brigadier bienveillant, nous sommes en terrain connu, d’accord, mais au pied du Vésuve, foi d’amateur de polar et d’amoureux de l’Italie, je vous assure ça change tout. »

Le cycle des saisons commence par L’hiver du Commissaire Ricciardi.

LA CALABRE?

La soie et le fusil de Giocchino Criaco.

La revanche du petit juge, Le pacte du petit juge, de Mimmo Gangemi.

 

« La revanche du petit juge, de Mimmo Gangemi, est une ‘comédie’ très réaliste, qui se déroule dans le décor de la Calabre d’aujourd’hui, avec des personnages bien esquissés, contradictoires, bariolés, qui agissent en poursuivant uniquement leurs intérêts et qui révèlent une réalité qui va bien au-delà de la ‘Ndrangheta …

Un portrait féroce et très intriguant de la bourgeoisie, de l’État et de la criminalité organisée. » Lu sur le site de l’Italie à Paris.

 

 

 

Le tour de l’Italie en polars: encore le nord:

Mis en avant

MILAN?

Le matériel du tueur et Le charme des sirènes, chez Métailié, de Gianni Biondillo.

Le vice de l’agneau, Le sens de la formule, de Andrea Pinketts.

 

De Massimo Carlotto, originaire de Padoue,  A la fin d’un jour ennuyeux.

VENISE?

Donna Leon est américaine, certes, mais son commissaire Brunetti, lui, est bien italien.

 

Vitrines: le tour de l’Italie en polars: le nord:

Mis en avant

On n’a pas le droit d’aller en Italie?

Mais on y va quand même! Choisissez votre destination, car le polar italien, c’est régional!

Vous pensez au nord? BOLOGNE par exemple?

Almost blue, de Lucarelli.

MILAN?

Les enfants du massacre et Les Milanais tuent le samedi, de Giorgio Scerbanenco,(1911-1969), les deux romans disponibles de la série des Duca  Lamberti. Scerbanenco a « inauguré » le polar italien et donné son nom à un prix très convoité par les auteurs de romans policiers italiens.

PARME?

« Les lieux sont très, très importants pour moi. Ils représentent un personnage à part entière. Les lieux donnent à l’histoire une atmosphère, une coloration. Les comportements des gens diffèrent suivant la ville où ils sont. Les lieux sont très importants aussi pour les caractéristiques de la nourriture, car la nourriture, ce sont nos racines. Le monde globalisé fait perdre notre identité et l’appartenance à un territoire. La nourriture peut rester une des choses qui lie les personnes à leur passé, à la tradition. Parme est une ville qui a fait de la tradition alimentaire sa fortune avec le parmesan, le jambon… La nourriture est une caractéristique d’identité des personnages et de la ville. »

Un nouvel auteur dont la renommée en France monte, bien qu’il ait déjà publié une quinzaine de livres dans son propre pays, publié d’abord chez Agullo, (une jeune maison d’édition que nous apprécions beaucoup), et maintenant en poche:

Le fleuve des brumes, La pension de la voie Saffi, Les ombres de Montelupo et Les mains vides, de Valerio Varesi.

Un côté Simenon? « Oui, on sent une filiation, un commissaire qui déambule, qui réfléchit dans le brouillard, qui va sur le terrain et a une vision de la vie forgée par les gens et les faits. Soneri n’est pas versé dans la technologie. Cela donne des livres proches des humains, loin de la froideur scientifique… » extrait de Rencontre avec Valerio Varesi.

LE VAL D’AOSTE?

La série du commissaire Schiavone, exilé de la capitale.

« D’un point de vue subjectif, cela faisait longtemps qu’on n’avait pas trouvé un héros récurrent si intéressant. Entre cynisme, noirceur, humour ravageur et fêlures, le sous-préfet Rocco Schiavone arpente les rues d’Aoste, son purgatoire,dans des affaires de niveau dix sur son échelle de Richter des emmerdements.

 

Ce blog est mort. Vive Librairies93!

De quoi ce pauvre blog est-il mort? de l’incapacité de son auteur à l’enjoliver par des illustrations? De son inaptitude à traduire la vie de notre librairie? De son lectorat clairsemé? De la futilité de rajouter des mots aux innombrables articles consacrés aux livres?

Quoiqu’il en soit, nous disposons à présent d’un site commun à toutes les librairies de Seine Saint Denis, site très pratique pour passer commande, mais aussi pour retrouver nos coups de coeur et les titres des ouvrages exposés en vitrine.

Il suffit de cliquer sur La Malle aux Histoires. Et les couvertures des livres apparaissent par magie, accompagnés d’un mot de leur éditeur et parfois d’une petite louange de notre part.

Alors, vive Librairies93?

Qu’est-ce que la littérature du réel? Aussi appelée fiction non – narrative,

ces livres sont des témoignages, des reportages, des essais à la limite, avec cependant « un sens de l’intrigue digne des meilleurs polars, des ambiances immersives, des personnages campés plus vrai que nature. »

La revue des Librairies Initiales en a fait une liste, actuellement visible dans notre vitrine et également sur Librairies93. Et vous pouvez demander la revue!

Béton rouge: ça picole sec à Hambourg!

Critique élogieuse d’un de nos confrères:

« Prenez un bon café, vos cigarettes et un petit remontant. Direction Hambourg. Désabusée, alcoolique passive, fouineuse nonchalante, la procureure Riley sera votre guide. Vieux potes, collègues débonnaires, victimes encagées, affaire glauque : le cocktail parfait pour finir la nuit sur les docks. Polar qui claque ! Pur plaisir ! » Romain Vieillé, L’Instant, Paris 15e

Beton rouge

Et pour rappel, son précédent livre est en poche:

Nuit bleue

Un des personnages les plus fascinants de la littérature romanesque!

A découvrir en ce moment sur notre table consacrée aux romans historiques, (liste sur Librairies93):

Le Maître de Ballantrae, de Stevenson.

« En 1745, l’Écosse se déchire entre les partisans du prince Charles, déchu du trône d’Angleterre, et ceux du roi George, qui lui a succédé. Déchi­rement d’un pays, mais aussi d’une famille : celle des Durie, dont le fils aîné, James, s’engage contre l’avis de tous aux côtés du prince Charles, qui sera défait en 1746. Disgracié et spolié de ses biens, James le libertin en rend injustement responsable son vertueux cadet, Henry. Commence alors une lutte fratricide implacable, qui entraînera le lecteur aux quatre coins du monde en un duel terrible entre le bien et le mal. Stevenson y dévoile avec un art consommé toute la complexité et l’ambiguïté de ses personnages. » Livre de poche

« Le Maître de Ballantrae (1889) est le chef-d’œuvre de Stevenson. Ce roman d’aventures, qui commence en Écosse en 1745, entraîne le lecteur sur les champs de bataille, sur les mers avec les pirates, vers les Indes orientales et enfin en Amérique du Nord avec sa terrible forêt sauvage, hantée par des trafiquants, des aventuriers patibulaires et des Indiens sur le sentier de la guerre.
On retrouve l’inspiration de L’Île au trésor (1883), enrichie de celle du Cas étrange du Dr Jekyll et de Mr Hyde (1886), car Stevenson poursuit son exploration obsessionnelle du mystère et des ambiguïtés du mal. Le héros, James Durie, Maître de Ballantrae, livre à Henry, son frère cadet, un combat sans merci. Stevenson décrit la fascination romantique que ce protagoniste diabolique, séduisant, raffiné, intelligent, implacable et sans scrupules, est capable d’exercer sur ses proches et jusque sur les narrateurs chargés de relater ses aventures prodigieuses. »

Couverture Le Maître de Ballantrae

Une merveille d’album! A offrir de toute urgence de 2 à 7 ans.

Bienvenue Castor est un livre sur les maisons des animaux. Mais tout en évoquant avec exactitude ces différents habitats, il les peuple d’une multitude de détails incongrus et de personnages anthropomorphes. Ainsi les petits phoques jouent à enfiler des anneaux sur la corne du narval. Ailleurs un bernard- l’ermite transporte ses planches de surf sur son dos. Ou des tisserins font du vélo près de leur nid.

Idéal pour apprendre et s’amuser!

Bienvenue, castor !