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Archives mensuelles : août 2020
Rentrée littéraire: un roman français écrit par une franco-coréenne et qui se passe en Russie. Un certain charme.
Vladivostok Circus, de Elisa Shua Dusapin.
A Vladivostok, dans l’enceinte désertée d’un cirque entre deux saisons, un trio s’entraîne à la barre russe. Nino pourrait être le fils d’Anton, à eux deux, ils font voler Anna. Ils se préparent au concours international d’Oulan-Oude, visent quatre triples sauts périlleux sans descendre de la barre. Si Anna ne fait pas confiance aux porteurs, elle tombe au risque de ne plus jamais se relever. Dans l’odeur tenace d’animaux pourtant absents, la lumière se fait toujours plus pâle, et les distances s’amenuisent à mesure que le récit accélère.
Dans ce troisième roman, Elisa Shua Dusapin convoque son art du silence, de la tension et de la douceur avec des images qui nous rendent le monde plus perceptible sans pour autant en trahir le secret.
Née en 1992 d’un père français et d’une mère sud-coréenne, Elisa Shua Dusapin grandit entre Paris, Séoul et Porrentruy. Diplômée en 2014 de l’Institut littéraire suisse de Bienne (Haute Ecole des Arts de Berne), elle se consacre à l’écriture et aux arts de la scène.
L’auteure parle de son livre sur You tube.
Rentrée littéraire: Canada: un NDN queer: peuples premiers, sexe, une histoire de « Two spirits ».
Comment peut-on dire autant de choses en si peu de pages? Le MUST de cette rentrée littéraire:
Impossible, de Erri de Luca.
Impossible
[Impossibile]
Trad. de l’italien par Danièle Valin
Rentrée littéraire: côté américain:
Nickel Boys, de Colson Whitehead.
Rentrée littéraire: Lubéron. Un orage éclate. Une fontaine surgit du fond des âges. Magique!
Le dit du mistral, de Olivier Mak-Bouchard.
Le Dit du Mistral
Olivier Mak-Bouchard
Après une nuit de violent orage, un homme voit toquer à la porte de sa maison de campagne Monsieur Sécaillat, le vieux paysan d’à-côté. Qu’est-ce qui a pu pousser ce voisin secret, bourru, généralement si avare de paroles, à venir jusqu’à lui ? L’homme lui apporte la réponse en le conduisant dans leur champ mitoyen : emporté par la pluie violente et la terre gorgée d’eau, un pan entier d’un ancien mur de pierres sèches s’est éboulé. Or, au milieu des décombres et de la glaise, surgissent par endroits de mystérieux éclats de poterie. Intrigués par leur découverte, les deux hommes vont décider de mener une fouille clandestine, sans se douter que cette décision va chambouler leur vie.
S’il se nourrit des œuvres de Giono et de Bosco, Le Dit du Mistral n’est pas un livre comme les autres. C’est le début d’un voyage, un roman sur l’amitié, la transmission, sur ce que nous ont légué les générations anciennes et ce que nous voulons léguer à celles à venir. C’est un récit sur le refus d’oublier, une invitation à la vie où s’entremêlent histoires, légendes et rêves. C’est une fenêtre ouverte sans bruit sur les terres de Provence, la photographie d’un univers, un télescope aimanté par les dieux.
L’illustration de couverture a été réalisée par Phileas Dog
Rentrée littéraire: mais comment être libanais et vouloir visiter Israël?
Beyrouth entre parenthèses, de Sabyl Ghoussoub. Pas si simple, même avec un passeport français!