Plutôt mince, penserez-vous avec raison, parce qu’en plus d’être ténue, cette intrigue n’est pas toujours bien compréhensible. Alors pourquoi l’avoir lu, ce livre, du début à la fin et en prenant son temps?
Eh bien, pour l’atmosphère, pour la route, pour le désert, pour ces incroyables variations du temps, neige, verglas et fleurs qui éclosent d’un coup, pour ces marginaux pleins de secrets et de non-dits, et toujours l’arme ou le coeur sur la main, pour ces Hispaniques méprisés et pourtant partie prenante de l’histoire américaine, enfin pour ce camionneur métis qui pensait n’exercer ce métier que pour un temps.
La route 117, de James Anderson, aux éditions Belfond.