La route 117. L’intrigue? Un camionneur fait des livraisons entre 2 villes de l’Utah, en plein désert.

Plutôt mince, penserez-vous avec raison, parce qu’en plus d’être ténue, cette intrigue n’est pas toujours bien compréhensible. Alors pourquoi l’avoir lu, ce livre, du début à la fin et en prenant son temps?

Eh bien, pour l’atmosphère, pour la route, pour le désert, pour ces incroyables variations du temps, neige, verglas et fleurs qui éclosent d’un coup, pour ces marginaux pleins de secrets et de non-dits, et toujours l’arme ou le coeur sur la main, pour ces Hispaniques méprisés et pourtant partie prenante de l’histoire américaine, enfin pour ce camionneur métis qui pensait n’exercer ce métier que pour un temps.

La route 117, de James Anderson, aux éditions Belfond.

Vitrines: cette année nous fêtons le Nouvel An Chinois:

sont à l’honneur les éditions HongFei et Picquier, mais aussi Actes Sud qui ont eux aussi un beau catalogue de littérature asiatique.

Parmi nos titres préférés: un chef-d’oeuvre: Le fusil de chasse.

Un roman fantastique: Les dieux chiens.

Un roman historique: Shim Chong, fille vendue.

Un roman familial: Les dames de Kimoto.

Un roman d’amour: Le jardin arc-en-ciel.

Un (presque) roman d’espionnage: L’empire des lumières.

Un roman tout simple: Les années douces.

Un roman musical et « religieux »: La harpe de Birmanie. Un de nos romans fétiches.

Un polar: Ripoux à Zhengzhou.

On attend toujours LE coup de coeur de cette rentrée 2020. En attendant, voici trois romans intéressants:

Johannesburg, de l’écrivaine sud-africaine Fiona Melrose, aux éditions du Quai Voltaire. Le roman se déroule en une seule journée de 2013, le jour de la mort de Mandela.

L’Ane mort, de l’auteur algérien Chawki Amari, aux éditions de l’Observatoire,

et Kim Jiyoung, née en 1982, de l’auteure coréenne Cho Nam-joo. Véritable phénomène en Corée et ailleurs dans le monde, qui traite de l’exploitation dont sont victimes les femmes.

 

Cafard? Idées noires? Mélancolie? Mal de vivre? En bon franglais, avoir le blues. Cela va bien avec notre vitrine jazz, et en devient même rigolo:

car vous trouverez sur notre table « blues » des titres aussi improbables que Bretzel blues, polar bavarois déjanté,

Tirana blues,

Le blues du troglodyte, de l’excellent auteur australien Kenneth Cook,

Motel blues, dont l’auteur est né à Des Moines. « Ce sont des choses qui arrivent », dit-il lui-même!

Black Cherry blues, où l’on retrouve notre vieil ami de Louisiane Dave Robicheaux,

Rugby blues ou encore Pondichéry blues……..