Les éditions de La Musardine, auxquelles nous avions consacré une vitrine il y a quelques semaines,

se sont transformées en Scop. Nous leur souhaitons une longue vie joyeuse et érotique.

A regarder, l’excellente présentation de France Culture, qui met en avant le dynamisme et le renouvellement constant de cette maison d’édition, de même que son avance en matière de diffusion et de lecture électronique.

La librairie est amie depuis longtemps avec la directrice éditoriale et maintenant gérante de La Musardine, qui nous informe régulièrement des essais ou des petits livres coquins qui pourraient nous intéresser. Encore merci Anne!

Friday black: mille pardons pour insister, mais il y a des ouvrages plus marquants que d’autres,

et donc, on en remet une petite couche sur Friday black, qui nous a énormément impressionnés.

“A trente ans, ce jeune écrivain d’origine ghanéenne débouche dans le paysage de la littérature yankee telle une grenade dégoupillée. Bienvenue aux Etats-Unis : racisme décomplexé, consumérisme pathologique, individualisme forcené… Résultat ? Douze nouvelles à l’inventivité délirante.”                                                                                                                            LE CANARD ENCHAÎNE

“Les nouvelles de Nana Kwame Adjei-Brenyah sont glaçantes. Qu’elles mêlent le fantastique à la satire, la dystopie au réalisme social, elles dépeignent une société américaine en proie à la violence : racisme, suicide au travail, injonctions au bien-être et à la consommation. Un coup de maître pour un premier livre à l’écriture alerte et à l’inventivité féroce. Difficile d’en sortir indemne.”                                                                                                                                                                    LE MONDE AFRIQUE

Nana Kwame Adjei-Brenyah frappe là où ça fait très mal aux Etats-Unis: la violence dans tous ses états, raciale, sociale, économique, solitaire ou collective. Il le fait avec une originalité et une inventivité remarquables, insérant dystopie, surréalisme, fantastique, horreur, satire, hyperbole et humour décalé dans douze histoires. Le lecteur aura l’impression de lire plusieurs livres, de parcourir plusieurs micro-univers, de plusieurs auteurs, dans plusieurs genres et styles différents. Il aura pourtant la certitude d’entendre une seule voix, rageuse et délicate à la fois.”                                                                                                                                            LE TEMPS

Une comédie croate complètement loufoque!

Miracle à la combe aux aspics, de Ante Tomic.

Il est bien dommage que le bandeau (photo en noir et blanc d’un homme portant un petit sac et suivi de deux femmes surchargées, genre néo-réalisme italien) n’ait aucun rapport ni avec l’histoire ni avec l’ambiance du roman. Ne vous méprenez pas, c’est un roman drôle, et les femmes y tiennent un rôle égal aux hommes.

Un autre Dumas à découvrir…..

Le château d’Eppstein, roman gothique avec crypte, fantôme; soupçon d’adultère, haine paternelle, ambition effrénée et coeurs purs, avec une passionnante introduction qui remet le roman dans son contexte du XIXème siècle.

Et cette langue, parfois précieuse et lyrique, parfois ampoulée et un peu ridicule, mais qui nous transporte dans une autre époque et un autre monde, quel plaisir!