Louvre, de Josselin Guillois, aux éditions du Seuil.
Archives mensuelles : août 2019
Un écrivain à découvrir de toute urgence!
Enfin, on ne risque rien à attendre un peu, il est mort en 1900.
Le mandarin, de l’écrivain portugais Eça de Queiroz, écrivain dont nous ne connaissions pas même le nom avant la parution du Cousin Bazilio l’année dernière et qui nous a fortement impressionnés. L’égal lusophone des grands auteurs français du XiXème.
Les cosmonautes ne font que passer, mais le lecteur, lui, peut rester.
Encore un livre qu’on a raté à sa sortie! Fort heureusement il existe des reprises en poche, et c’est ainsi qu’on peut vous recommander ce livre très drôle: l’enfance d’une petite fille bulgare entre communisme et après-communisme.
5 chouettes albums pour bien préparer la rentrée des petits:
La rentrée des animaux, chez Gallimard.
La rentrée des mamans, chez Bayard.
Le charmant L’école fait sa rentrée, chez Little Urban.
Monsieur et Madame Loup ouvrent une école, chez Nobi Nobi.
Le pigeon doit aller à l’école, Kaléidoscope.
Et si vous n’en avez pas encore assez de la chaleur, lisez Canicule!
Un bon polar rattrapage de vacances.
Les écrivains écrivent les livres, les libraires les vendent, mais que font les éditeurs?
Eh bien, (parfois), pas grand chose…et c’est grand dommage. Car combien de fois nous sommes-nous dit: ah, ce serait un grand bouquin si seulement…
si seulement on avait coupé quelques pages – voire une bonne centaine-, resserré l’intrigue, approfondi les personnages, évité les lieux communs.
Evidemment, quand le livre est réussi, on ne voit pas le travail de l’éditeur. Et pourtant. Voilà ce qu’en dit l’auteur slovaque Pavel Vilikovsky:
« Je n’ai jamais été attiré par l’écriture. Je nourris à son encontre une fière pudeur: bien que j’ai pu admirer, sans me l’avouer, certaines de leurs trouvailles audacieuses et envier en silence leur imagination débridée, les écrivains sont à mes yeux de simples amateurs et moi, rédacteur-éditeur, je suis le professionnel qui imprime à leur matière première la forme définitive, parfaite. Tout simplement, ils livrent le texte et moi j’en fais un livre« .
Et encore: « Je suis comme un serviteur dévoué qui veut exaucer tous les désirs qu’il lit dans les yeux de son maître. Savoir lire dans les yeux du texte, voilà la qualité essentielle d’un éditeur talentueux ».
La phrase que nous pourrions mettre en exergue dans la librairie:
« La réalité du livre, c’est le lecteur ». Pavel Vilikovsky.
Comment peut-on être slovaque?
Comment peut-on être vendeur ambulant de littérature slovaque?
Comment peut-on être éditeur et considérer les écrivains comme de simples amateurs?
Comment être lecteur?
Et comment vivre, tout simplement?
Un chien sur la route ,de Pavel Vilikovsky, aux éditions Phébus. C’est fin, drôle, intelligent, à déguster à petites gorgées.
Le roman du Brexit:
Le coeur de l’Angleterre. « Jonathan Coe réussit là une fresque captivante de son pays entre 2010 et 2018, où politique et souffle romanesque font la paire », selon le très bon résumé de l’Express.