Ce roman, écrit par un haut fonctionnaire d’origine antillaise en poste en Afrique Centrale, a reçu le Prix Goncourt en 1921 et vient d’être réédité par les éditions Albin Michel.
Il est en résonance avec Le Premier Congrès Panafricain, le mouvement intellectuel de la négritude et une certaine approche des excès de la colonisation. C’est par ailleurs un roman naturaliste, l’histoire d’un chef de village aux prises avec l’infidélité de l’une de ses épouses, servi par une langue riche, rythmée, ponctuée de nombreuses expressions africaines. (L’auteur parlait plusieurs langues locales).
Il faut lire le court article de RFI et surtout le très développé ( et passionnant) article de Wikipédia pour comprendre l’importance qu’a pu avoir ce roman.