Il n’en revint que trois, de Gudbergur Bergsson. On retrouve un peu du style répétitif, hypnotisant de Stefansson et l’évocation d’une nature dure, tandis que l’approche historique rappelle celle de Birgisson: comment ce petit pays a-t-il vécu (ou survécu) aux changements apportés par le monde extérieur?
Je dois avouer ma perplexité face à certains choix de l’auteur, pas de prénoms pour nommer les personnages -le Gamin, le Fils etc- un titre intriguant, le rôle positif accordé aux étrangers (pas américains!) face au côté sombre des Islandais, mais c’est assurément un livre auquel on repense. Et les dernières réflexions sur les grandes sagas laissent rêveur.